Pensionnat Miyasaki
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 Une amitié quasi-paranormale [Pv. Naoki Komura]

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Tages
Esprit de Vengeance
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Tages

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MessageSujet: Une amitié quasi-paranormale [Pv. Naoki Komura]   Une amitié quasi-paranormale [Pv. Naoki Komura] EmptyMar 24 Juin - 19:43


Tages ▼ Naoki
L'histoire que je vais vous conter n'est pas une histoire faite pour faire rire : il y a de cela de nombreux siècles à présent, ma sœur et moi avions tout ce que nous voulions à nos côtés : un père aimant qui nous cajolait chaque fois qu'il rentrait, un toit sous lequel nous pouvions jouer, des esprits en parfaite synchronisation... Mais il a fallut que notre mère ne soit pas si parfaite, tuant notre père et nous jetant hors de la maison pour s'approprier toutes les richesses de feu son époux, elle se lia à un autre homme. Nous parvînmes à recréer une vie, jeunes jumelles nous eûmes la chance d'être nées au bon moment, nous fûmes couvertes de richesses pour subvenir à nos besoins en tant que vestales du Dieu Apis ; mais notre mère reparut dans notre vie et nous déposséda de tous nos biens, nous menant à une mort certaine.

Nous sommes morte de maladie et c'est pour cela que je me retrouve ici. Pour cela, et par vengeance, mais je ne regrette pas ce que j'ai fait : nous avions souffert à cause d'une mère qui ne voyais en nous qu'un moyen de s'enrichir, nous ne voulions plus vivre sous le courroux qu'une autre femme. Pour moi, il n'y a que Taous et moi, personne d'autre, cela fait un an que nous sommes là et de nombreux mois que ma sœur est morte une fois de plus, coincée sous forme d'esprit en ces lieux. Cela fait un an que je erre dans les couloirs avec pour seule compagnie l'esprit de ma sœur, lorsqu'elle part en reconnaissance et se lie d'amitié à d'autres pensionnaires je me retrouve seule, et je me trouve toute aussi bien ainsi...

Mais être seul n'est pas quelque chose que l'on peut toujours supporter, ni même conserver : un jour où l'autre il aura bien fallut que je rencontre quelqu'un, et je suis heureuse que ce fut toi, toi qui respecte ce que je suis même si tu n'en sais rien, ni de mon passé ni de mon secret accablant. La première fois fut un jour comme aujourd'hui : ma sœur vient de partir en vadrouille alors que je me préparais à sortir de ma chambre. Je sais bien que je ne peux pas la retenir, chaque fois que je me change je lui demande de bien vouloir rester dans la chambre et de me laisser seule dans la salle de bain. Je n'aime pas ce moment de la journée, vraiment pas... Lorsque je suis sortie, elle était déjà partie, je pense qu'elle n'avait qu'une envie c'est de sortir courir dans les couloirs pour partir à l'aventure.

Je me retrouve donc seule une fois de plus à errer dans les couloirs, et pourtant je ne suis pas la fantôme de nous deux, si je peux me permettre la plaisanterie. Je ne sais jamais où aller, il y a bien peu de lieux où je réussisse à me distraire, il y a bien peu de choses qui me distraient. Je marche donc dans les couloirs, comme d'habitude, à l'aveuglette. Il est facile de se perdre dans ces couloirs, mais pour tout dire c'est ce que je cherche. Quand on se perd dans ces couloirs, on parvient à deux grandes portes toujours fermées dans un long couloir vide de toutes fioritures. J'aime supposer que ce sont les portes du bureau de la directrice, même si cette horrible directrice, le Maître du Jeu, est responsable de la mort de ma sœur... Évidemment, cela expliquerait la raison pour laquelle les portes sont toujours fermées.

Je devine que je suis parvenue à me perdre lorsque je devine la forme austère de ces deux grandes portes en bois dans l'obscurité des lieux. On finit par s'habituer à ce décor de noir et de blanc dans lequel on ne devine jamais les quelques rayons de soleil du monde extérieur, tel un chat dans le noir je parvins parfaitement à reconnaître les ornements soigneux de ces deux grands battants de bois. Oui, c'est là que nous nous sommes rencontrés la première fois, ainsi que la seconde et la troisième. Je croyais être la seule à toujours chercher à me perdre, mais finalement nous nous sommes trouvés ce point commun.

Je me dirige naturellement vers cette porte qui m'avait la première fois intriguée. J'ai à de nombreuses fois tenté d'ouvrir cette porte et ce par tous les moyens, mais aujourd'hui je me dis que ce n'est pas nécessaire d'en savoir plus à son propos finalement : je redoute ce que je risque de trouver derrière. Alors je m'approche simplement de ce lieu qui me sert de petite place de repos quand je suis seule. Je m'appuie contre une de ces deux portes qui ne remue même pas sous mon poids. Je préfère ne pas imaginer le poids de ces deux géants vernis. Mon dos glisse doucement le long du bois alors que je ramène le tissus de ma robe sous mes jambes tout en me posant à terre, ramenant mes genoux contre mon poitrail, les pieds serrés et la tête posée entre mes bras.

Mon occupation principale, finalement, reste de passer de longues heures à penser et imaginer quand personne ne peut venir me déranger. Personne sauf peut-être lui. J'espère que c'est bien lui que j'entends à présent : il m'est arrivé à de nombreuses reprises d'entendre des pas dans le couloir. Parfois, c'était lui qui arrivait et je me sentais rassurée, je n'aime pas les inconnus ; mais parfois, c'étaient ces stupides inconnus, criminels nerveux ou gamins pleurnichards que je n'avais pas le moins du monde envie d'écouter. Certes, celui qui s'approche à présent dans les couloirs et dont je commence à reconnaître la silhouette m'est toujours en partie inconnu : nous ne parlons pas de nous le plus souvent, il ne me connait pas et moi non plus. Mais finalement, je préfère cela plutôt que ces fouines curieuses qui veulent tout savoir de moi dès la première rencontre.

Achevant de reconnaître le jeune homme qui sort alors de l'obscurité totale pour arriver près de la porte, je redressa la tête en prenant un air tout de même un peu surpris : on ne s'habitue jamais à la surprise de reconnaître quelqu'un dans ce couloir perdu.

C'est toi ?

Je me décale un peu de ma place comme pour lui en laisser un peu, quoique les portes soient assez grandes pour que nous soyons dix à nous appuyer dessus.

Encore perdu ?

J'affichais à cette question tout en penchant la tête sur le côté, mon bras replié près de mon visage pour maintenir mes longs cheveux dans mon dos, un sourire un peu moqueur mais pas désagréable : je dis cela mais il le sait bien, moi aussi je suis perdue. N'est-ce pas, Naoki ?


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Naoki Komura
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MessageSujet: Re: Une amitié quasi-paranormale [Pv. Naoki Komura]   Une amitié quasi-paranormale [Pv. Naoki Komura] EmptyMer 9 Juil - 19:21















Une amitié quasi-paranormale
feat Tages






Je marchais sans vrai but, juste histoire de passer le temps. Les couloirs semblaient presque sans fin, comme s'ils se répétaient a l'infini. Le décors de noir et de blanc qui ne changeais presque pas n'aidait pas a faire partir l'impression de monotonie que j'avais. Même si mes yeux était habitué a voir dans l'ombre a force de roder la nuit je déplorais l'absence de fenêtre dans cette partie du bâtiment. C'était presque trop calme. Je longeait les murs le regard un peut vide. Plus tôt j'avais été pris par surprise par la pluie, mes cheveux était encore un peut humide. La pluie m'avait motivé a rentrer même si son bruit apaisant me plaisait, c'est toujours mieux de l'entendre de l'intérieur. Malgré mon manteau assez long je frissonnai un peut. Mes vêtement était tous dans des teintes plus ou moins proche du noirs et du bleu océan. J'aime les couleurs simples, elles sont tellement plus belles sans fioriture.

Le couloir était de plus en plus éloigné des lieux fréquenté de la plupart des gens, parallèlement ces recoins était peut a peut plus sombre. Je suivait inlassablement mon chemin. L'absence de voix était assez étrange, même la pluie n'était plus vraiment audible. Je les entends et les écoute si souvent dans l'espoir d'information que se brusque silence en est presque effrayant. Je suis quelques peut mal a l'aise quand j'arrive a se qui ressemble à un cul de sac. La frêle silhouette d'une jeune fille s'en découpe. Je m'en approche en longeant le mur doucement puis fini par reconnaître celle que j'avais déjà vu à quelques reprises.

Elle n'était pas vraiment comme les autres personnes que je croise d'habitude, elle semblais un peut plus mystérieuse. Depuis que je l'ai rencontré une impression me disait que je pouvai lui faire confiance. On peut dire que ça ressemble au début d'une amitié, peut être que je suis le seul a le penser, mais je le vois comme ça.

C'est toi ?

Elle relève la tête et se décale sur le coté de la lourde porte qui lui sert de dossier. Un petit sourire se dessine sur mes lèvre un instant. Je hoche la tête doucement. Ce lieux m'es familier, c'est ici que j'ai croisé a chaque fois cette fille. Peut être qu'elle y va souvent, ou qu'elle s'y perd souvent.

Encore perdu ?

Peut être bien.

Je m'assied vers le milieux de la porte puis tourne la tête vers Tages un instant. Je réprime un rire en voyant son sourire malgré l'obscurité ambiante puis regarde devant moi. Je croise les bras derrière ma tête en regardant le vers le haut.  

J'ai peut être une sorte de don pour te trouver au final, même si c'est toujours au même endroit.

Je ferme mes yeux pour savourer le silence. Sa présence me fait oublié le sentiment de malaise que le silence avant oppressant avait sur moi. Je me souvient un peut de l'époque ou je vivait avec mon frère et ma sœur. Parfois le soirs On étaient tous ensembles a se raconter des histoires entendu dans la rue, voir se partageaient des trésors récupérer ça et la. Se n'était pas la fortune mais, c'était une sorte de richesse. C'est moments me manques un peut, surtout en se moment. je rouvre mes yeux et lève la main comme pour attraper le souvenir et le rendre palpable puis regarde ma main. J'abandonne en soupirant, mon frère...

Dit, Je pose mes mains au sol. tu pense qu'on peut faire changer quelqu'un d'avis?


© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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